Ressources, énergie et propulsion de véhicules

Résumé du dossier
Ce texte a pour but de faire le point sur l’extraction de ressources, la production d’énergie renouvelable et l’évolution des voitures y compris électriques. En effet, on entend souvent des contre-vérités qu’il s’agit de confronter à la vérité.
Quand des gens dénoncent l’utilisation de précieuses ressources pour des panneaux PV, des éoliennes ou des batteries de voitures électriques, ils négligent de dire que ces mêmes ressources sont déjà utilisées pour de nombreux objets qu’ils utilisent depuis longtemps. Ce genre de discours est souvent le fait de compagnies qui redoutent à juste titre la concurrence des énergies renouvelables (compagnies pétrolières, le nucléaire). Ou ce sont des publications qui datent déjà de plusieurs années et qui ne reflètent pas l’état de la technologie d’aujourd’hui, comme les batteries de voitures électriques.
Pour la production d’énergie renouvelable, il existe des panneaux PV spécialisés qui utilisent des ressources rares, mais de loin pas tous. Les panneaux PV les plus fréquents n’en utilisent pas. Même situation pour les éoliennes, un petit nombre utilisent une terre rare pour leur alternateur. Concernant les batteries, considérées comme le point faible des voitures électriques, ce qui était le cas jusqu’à aujourd’hui, on constate des progrès importants. On parle de 2e vie comme stockage d’électricité dans des bâtiments et on parle aussi de recyclage des matériaux, dont le lithium.
La dernière partie de ce texte fait une analyse des technologies de propulsion pour les voitures. Bien sûr que la meilleure des voitures est celle que l’on ne possède pas, suivie d’une voiture en autopartage. Mais ensuite, si une voiture reste nécessaire pour certaines activités spécifiques, quel type de voiture est à recommander. On entend souvent des gens faire état de tous les défauts d’une voiture électrique, à commencer par la batterie. Mais comme dit plus haut, il y a des progrès intéressants. Le choix d’une voiture ne se limite pas au choix de la propulsion, mais il faut également considérer le poids de la voiture ainsi que l’énergie de fabrication. La mode des SUV de 2 à 2,5 tonnes est un désastre écologique, y compris les SUV électriques ou Tesla qui doivent embarquer une très grosse batterie qui pèse beaucoup trop. L’énergie de fabrication (avec son dégagement de CO2) est en gros proportionnelle au poids. Donc la première recommandation est en faveur d’une petite voiture légère. Puis il faut choisir la propulsion durable, soit électrique, hybride, gaz naturel ou hydrogène. On constate que le moteur électrique (rendement environ 80%) est environ 2,5 fois plus efficace que le moteur thermique (20-30% de rendement). C’est le très grand avantage de la voiture électrique. Donc la voiture électrique émet seulement le 30 % de CO2 d’une voiture à essence sur toute sa durée de vie si le courant de recharge provient d’énergie renouvelable. La voiture à gaz vient ensuite si c’est du biogaz. Mais ce n’est facile de trouver que du biogaz, c’est la plupart du temps un mix. Les deux dernières catégories ne sont pas recommandables. Les hybrides rechargeables ou non (Prius), considérées comme vertes il y a 10 ans, sont aujourd’hui de grosses voitures qui cumulent le défaut du moteur à essence (fossile) et électrique (qui n’est presque jamais utilisé, mais qui pèse son poids). Et ne négligeons pas le poids en énergie et CO2 pour extraire de l’or noir et de le raffiner et le transporter en Suisse. Quant à l’hydrogène, pourquoi utiliser de l’électricité pour produire de l’hydrogène qui sera lui-même utilisé pour produire de l’électricité pour faire avancer la voiture. C’est trois fois moins efficace qu’une voiture électrique. Donc autant utiliser directement une batterie lithium-ion.

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