Commission cantonale d'éducation routière

Depuis plusieurs années, l’ATE-NE soutient le travail de la commission cantonale d’éducation routière :

  • Elle offre des casques à vélos pour la coupe scolaire cycliste neuchâteloise ;
  • Elle participe aux séances de la commission.

En 2009, la collaboration s'est intensifiée, l’ATE a décidé d’aider financièrement au renouvellement du matériel du jardin de circulation en achetant des nouveaux vélos.
L’ATE a proposé aux membres de la commission d’insérer un volet “mobilité durable” dans le programme “ConcerPop” destiné aux jeunes en formation post-obligatoire. Ce volet est encore en gestation et son imbrication dans le programme doit encore faire l’objet d’une proposition concrète aux responsables de ce concept.

L’ATE a mis le doigt sur la problématique des élèves en situation d’échec aux examens cyclistes et a émis plusieurs propositions pour une remédiation (voir ci-dessous).

https://blogs.rpn.ch/cerne/

Examen de conduite cycliste / écoliers

Constatant le nombre d’échecs à l’examen cycliste, la commission d’éducation routière propose de créer des structures de remédiation pour

- Les élèves qui ne réussissent pas le gymkhana.
- Les élèves qui échouent dans les questions.
- Les élèves qui échouent dans la pratique.

Moyens:

Pour les élèves qui ne réussissent pas le gymkhana, il est nécessaire d’englober l’apprentissage de la maîtrise de la bicyclette dans les leçons d’éducation physique ou dans des cours complémentaires comme ceux proposés à La Chaux-de-Fonds pour la natation. 
Pour les élèves qui échouent à la partie théorique, nous pouvons proposer d’étudier les situations dans le terrain et de manière pratique. En effet, il s’agit souvent d’élèves qui ont de la peine à abstraire, voire à lire, qui pourrait en se trouvant en situation conceptualiser le problème posé. 
Pour les élèves qui échouent dans la pratique, une conduite accompagnée semble nécessaire. Cette pratique se fait dans tous les autres moyens de transports usuels (à pied de deux à cinq ans, en moto ou auto-école)


Arguments:

Si l’Etat de Neuchâtel estime qu’il faut organiser un examen cycliste pour l’ensemble de la population de douze ans, c’est qu’il pense que le cyclisme est un moyen d’éducation important.
Comme il n’y a pas de permis de cycliste (et c’est bien ainsi) cela signifie que chaque personne peut prendre la route avec une bicyclette, comme il le fait d’ailleurs à pied. 
Cela induit donc que la maîtrise de la bicyclette, comme celle de la marche, est une condition de sécurité dans le trafic. 
Cela induit donc que la connaissance des règles de circulation est une condition de sécurité essentielle pour aller à bicyclette et doit être connue de tous. Si les cyclistes peuvent circuler sans connaître correctement les règles de priorité, pourquoi les motocyclistes et les automobilistes seraient-ils obligés de les connaître ? Un membre qui ne connaît pas les règles et ne les applique pas devient potentiellement dangereux. 
Donc, éduquer les jeunes qui ratent l’examen cycliste et leur donner la possibilité de réussir, renforce la sécurité sur nos routes. 
Les élèves qui ont le plus de difficultés dans les classes sont souvent ceux dont les parents ne suivent pas l’évolution et se satisfont de signer l’agenda scolaire soit par sur occupation, soit par incompétence linguistique ou sociale. La lettre aux parents n’a donc souvent aucun impact, surtout parmi les multiples autres circulaires. 
Les heures proposées pour compenser une difficulté sont rarement prises par les élèves comme des punitions. En effet, nombre d’élèves suivent les cours de natation, vont au foyer de l’écolier ou aux cours de langue et culture étrangère sans récriminer et souvent avec plaisir car ils en sentent l’utilité. Si la relation de confiance avec les enseignants ne dépendait que des notes positives, la vie en classe serait impossible. Au contraire, la relation d’aide gratuite a souvent un effet bénéfique. 
Mais c’est le but de passer de l’information routière à l’éducation routière qui nécessite de fournir une remédiation après le contrôle. Chaque enseignant sait qu’un élève en difficulté dans une matière doit bénéficier d’un appui afin de surmonter cette difficulté. Si l’institution refuse cette possibilité, elle condamne l’élève à rester dans une situation d’échec définitif. 

Daniel Devaud

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